Extrait du journal

Ah ! si nous étions beaucoup, beau coup d'avions ! *' Une balle m'a touché. Maintenant leurs mitrailleuses nous crachent dessus sans 4£lâche. Ma blessure est légère, je puis tenir l'air encore. Je vois s'avancer nos batteries et les renforts affluer. Je vois sur la ligne de feu les petites taches bleues aller, venir, tirer. An ! les braves gens ! Les avions d'infanterie, nombreux, vo lent au ras du sol. Les patrouilles de chasse croisent à 1.500 mètres. , Maintenant, nous survolons le ter rain conquis. De-ci, de-là, des petites ta ches immobiles : bleues vers la droite, kaki vers la gauche. Ce sont nos blessés, nos tués, que déjà l'on relève. Quelques avions descendus, quelques tanks démit* Iis, encore tout fumants et c'est tout... Au-dessus du poste de commande ment de la division, mon observateur a lancé un message où il rend compte de te qu'il a vu. Avant d'atterrir, nous croisions l'avion; qui va nous relever sur les lignes et qui tout à l'heure nous apportera la nouvel le que le troisième objectif est atteint. Puis, arrivé au terrain avancé, mon observateur fait son rapport, tandis que ties offiders de l'état-major l'écoutent tet prennent des notes.)...