Extrait du journal

» Hais il parait que les grandes puissances de l'Europe ont besoin de notre aide, de notre autorisation, de notre participation. Pourquoi? Elles seules le savent. Après nous avoir blâmés de n'être point intervenus, et puis d'être in tervenus, après nous avoir qualifiés tour à tour de partisans de l'Autriche, du Pape, de Mazzini et de la révolution; après nous avoir dit que la question italienne ne nous regardait pas, et que nous n'avons pas assez d'autorité en Eu rope pour nous en occuper, le continent nous convoque maintenant afin de délibérer sur sa situation 'embarrassée. Ce n'est pas un secret que le gouvernement français nous a pressés sans trêve de nous joindre â lui pour regler la question italienne. Il a fait valoir l'alliance des deux pays, l'importance de la crise actuelle, la probabilité qu'à défaut d'une entente des gran des puissances, les choses iront de mal en pis, la certitude que l'Angleterre prêtera un appui mo ral aux résolutions qu'elle sanctionnera, et la probabilité que la médiation d'un gouverne ment qui n'a pas pris part à la lutte sera cou-...