Extrait du journal

germanique, est un acte très sérieux qui ne manquera pas d'exercer une salutaire influence sur l'état actuel des choses, et qui contient en lui-même un dernier et fatal avertissement à la Russie d'apporter le plus grand sérieux et la plus grande sincérité dans les né gociations de paix qui vont s'ouvrir. » On écrit de Berlin, le 5 février, à la Gazette de Cologne : « On n'a pas renoncé au traité particulier entre la Prusse et les puissances occidentales. La Prusse de mande qu'on reconnaisse d'abord son droit de prendre part aux conférences de Vienne. Les puissances occi dentales n'ont pas voulu reconnaître ce droit jusqu'ici. Nous apprenons d'autre part qu'à Paris et à Londres on pense que le traité à conclure doit prévoir une alliance offensive. » La convention militaire' élaborée à Vienne, qui doit donner le caractère offensif au traité de décembre, n'est pas encore conclue , comme quelques journaux l'avaient annoncé, mais elle approche de sa conclu sion. Il restait quelques difficultés sur lesquelles on est parvenu à s'entendre. On croit qu'au moment même de la conclusion de cette convention militaire il sera formulé une nouvelle, interprétation des quatre points, dont le troisième surtout présente des dif ficultés. » On lit dans la Gazette des Postes de Francfort du 4 février : « On disait aujourd'hui qu'un traité séparé entré la Prusse d'une part, l'Angleterre et la France de l'autre, était conclu ou sur le point d'être conclu ; mais cette nouvelle mérite confirmation. » ....