Extrait du journal

C'est ainsi que les choses devaient se passer. En disant hier que nous n'atta chions aucune croyance à tous les bruits de discorde qui étaient répandus avec tant de complaisance, nous ne faisions que pré voir ce que pouvait être raisonnablement l'attitude du Conseil des ministres. On n'imagine pas le Cabinet d'union nationale prenant une crise de nerfs parce que le ministre des affaires étrangères lui rend compte d'une conversation qu'il a eue avéc un ministre étranger. Même si cette conversation était très peu satisfaisante, même si elle ne devait conduire à aucun résultat, même si elle devait être abandon née par la suite, c'est affaire dq sang-froid et de correction que de l'examiner d'abord et de conclure ensuite....