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Journal des villes et des campagnes, 15 avril 1848

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Journal des villes et des campagnes
15 avril 1848


Extrait du journal

le travail donne, n’ont pas de honte de laisser leur famille sans pain, tandis qu’ils vont faire la noce deux ou trois jours de suite. Au fond, vois-tu ! ce. sont toujours ceux-là qui viennent nous chanter les mêmes chansous, qui font les grèves, qui di sent que les riches sont des gueux, parce qu’ils ont de trop et l’ouvrier pas assez, et qu’on devrait les forcer de partager. 1” ouvrier.—Ça, c'est vrai ; mais en les mettant à part, quel mal y aurait-il que les rie h.-s noudonnassent un peu de ce qu’ils ont de trop? Cela serait-il si bête, que M. de Bothschild, qu’on dit si riche, vint nous dire : « Mes amis, j'ai cent mil lions, tenez, eu voilà la moitié. # Il lui en reste rait encore cinquante ; on peut bien vivre avec ça, pas vrai ? fct nous, qui en aurions chacun vingt-cinq, est-ce que ça ne vaudrait pas mieux que de pous*r la lime ou de battre l'enclume tous les jours de la vie? Nous aurions, nous au

À propos

Fondé en 1815, le Journal des villes et des campagnes était une feuille légitimiste et ultramondaine cherchant à satisfaire à la fois une audience urbaine et rurale. Le Journal paraît jusqu’en 1895.

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