Extrait du journal

ANGLETERRE. Londres, ij octobre. / Nous avons la douleur d'annoncer crie la détestable et lâche pratique de briser les métiers se propage depuis quelques jours d’une manière effrayante. On nous annonce que plusieurs métiers ont été brisés à Notiingham. Les misérables qui commettent ccs atrocités ne peuvent pas alléguer pour motif le désir de se procurer de l’occupation. Ce n’est pas «lu travail qu’ils demandent ; ce ne sont pas là des a nis de l’industrie nationale ; ce sont des ennemis de leur pays , et les instruments aveugles de quelques esprits étroits, de quelques étrangers malintentionnés qui s’imaginent que les autres pays trouveront du profit à la destruction des mécaniques anglaises. Celle pratique de briser les métiers s’étant généralement répandue, il y a quelques années, il fut passé un bibi prononçant la peine de mort contre ce délit ; mais es bill ue fut établi que pour un an. Deux ans après , M Hilev addinguons , un des sous-secrétaires d’état au département de l’intérieur, proposa de le renouveler pour une ânonné. Cette proposition ne fut pas agréée, et le parlement passa le^ill actuellement en vigueur , qui punit ce crime d’un bannissement dont le terme ne peut excéder quatorze ans. Tant que la première loi fut en vigueur , on ne vit pas un seul métier brisé. Ce ne fut qu’a près son abrogation, qu’on vit de nouveaux exemples de celte coupable pratique....