Extrait du journal

gnait de lever les yeux et soupirait naguères d’envie en voyant le galant costume et les maniè res aisées et fanfaronnes du page Iludi ; — c’était uu adolescent plein d’audace, à l’œil fier, à la dé marche assurée, et qui savait par avance sa valeur future, ceinrae il avait déjà conscience de cette beauté hardie qui devait subjuguer le cœur de celle qu’il croyait être la princesse Palatine. A sa vue, les étudiants laissèrent échapper un murmure flatteur. Frantz était réellement digne, au premier coup d’œil, de devenir un jour le comte Palatin. En le voyant entrer, Otto se leva de son siège avec le respect d’un sujet pour son souverain, et il se découvrit : — Monseigneur, dit-il, moi, le roi des étudiants, je salue eu vous le futur souverain du Palatinat, dont nous mettrons. Dieu aidant, la couronne sur votre tête. Frantz rendit son salut à Otto avec une grâce pleine de dignité. , — Monseigneur, poursuivit Otto Ritzer, le ha sard ou la Providence a voulu que vous rencon trassiez celle qui doit être votre femme, et que vous vous prissiez à l’aimer sur le champ, n’est-ce pas ? — Oui, répondit frantz, et je verserai mon sang jusqu’à la dernière goutte pour obtenir sa main. — Vous serez son époux, dit le banquier avec l’accent d’une conviction profonde, où se révélait la volonté de cet homme (le fer. — Mais, ajouta Otto,il ne suffit pas d’être prince et le légitime héritier d’un trône, il faut être assez fort pour reconquérir la couronne qui fut volée à vos pères. - Je serai fort, dit Frantz en i?jetant la...