Extrait du journal

Sou» I* vaut* branlante. Un clocher menaça de s’effondrer. Las habitants réclament, mais les bureaux palabrent, palabrent, et lo danger s'accroît ' à mesura que le temps passe.. Telle- est la situation de la paroisse de Dornes, dans l’Ailier. Le clocher de la vieille et belle église a été sérieusement endommagé par les orages. Il penche de façon marquée. Des débris s’en détachent chaque jour. Sa restauration s’impose donc sans délai. Le Conseil municipal de Dornes, au cours de sa dernière séance, a émis un vœu énergique dans ce sens. L’ar chitecte départemental a appuyé fer mement ce vœu. Mais l’église de Dornes est inscrite sur l’inventaire supplémentaire des monuments his toriques. Dans ces conditions, la commune ne peut y faire exécuter aucune réparation sans l’autorisation de l’administration des Beaux-Arts. Celle-ci, tant que l’édifice ne sera pas définitivement classé, refuse de par ticiper aux dépenses et d’assumer une part de responsabilité. D’autre part, ia situation financière de la commune ne lui permet pas de faire exécuter à elle seule les réparations prévues, s’élevant à environ 33 000 francs. La loi physique de la chute des corps est aveugle, mais l'administra tion des Beaux-Arts, qui n’est guère plus clairvoyante, va-t-elle, par-des sus le marché, rester sourde aux réclamations pressantes du Conseil municipal ? Ce que l'en doit i Dons Pérignon....