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La France, 15 octobre 1913

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La France
15 octobre 1913


Extrait du journal

Marins Richard, dans l'Action, demande ou Congrès de Pau de dresser un pro gramme économique. A vrai dire, nous n’osons guère espérer qu’a près les larges discussions politiques prévues, il reste encore un peu de temps à consacrer aux questions qui préoccupent si opportunément notre confrère. Tout de même, une com mission pourrait être nommée, qui prépa rerait le travail à soumettre à une prochai ne assemblée, réunie spécialement à cet effet. La besogne à accomplir ne va pas sans difficultés ; elle ne s’adresse pas aux esprits superficiels, mais elle est d’une utilité qui n’échappera à personne. Un grand parti, un parti de gouvernement, ne saurait plus longtemps laisser ù la seule initiative pri vée le soin de s’inquiéter du développe ment commercial du pays tans appuyer ses efforts, sans coordonner son action. Par suite de l’absence de programme à cet égard, écrit M. Marius Richard, au malheureu sement parce que le parti radical s’est cru en chaîné par des formules vides de sens, il s’est condamné à l'inertie et s’est attiré le reproche de déterminer la paralysie générale du pays. Le terme est excessif, parce que le mal fait jusqu’ici est réparable. Mais le parti radical se rait inexcusable de ne pas le voir et de le per pétuer. La vérité est que tandis que les pays voisins s'outillaient puissamment en vue de la lutte économique, nous avons négligé de faire le même effort. Il en est résulté que la France a Fordu le deuxième rang qu’elle occupait dans échelle des grandes puissances, pour tomber au cinquième. •Nous ne voulons pas insister sur tous les aspects de la situation pénible et humiliante qui nous a été ainsi faite, parce que nos ports manquaient des aménagements les plus indispeasables ; que notre marine manquait de fret ; que notre commerce manquait du moyen de transport économique que sont les canaux ; que les richesses minérales découvertes demeuraient...

À propos

Lancée en 1862, La France était un quotidien suivant une ligne éditoriale à la fois libérale et favorable au Second Empire. Durant la Commune de Paris, le quotidien publia également une édition départementale imprimée à Tours. En 1874, Émile de Girardin, fondateur de La Presse et grand entrepreneur médiatique également proche d’Adolphe Thiers et de Gambetta, rachète le journal. Sur quatre pages, on y écrit de longs articles, en plusieurs parties, qui s’étendent parfois même sur plusieurs jours.

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