Extrait du journal

Avec une exagération de mauvais aioi et quelque peu fantaisiste en même temps, certains journaux ont dénaturé, amplifié et exagéré à plaisir les inci dents de Verdun, qui en ce moment même sont l’objet d’une sévère enquête. Comme toujours dans ces cas on-a cherché bien inutilement d’ailleurs à rejeter sur M. Etienne, ministre de la guerre, la responsabilité de ces événe ments. Or, il est un fait certain que, tous les gens de bonne foi s’accorderont à reconnaître, c’est que la personnalité de M. Etienne reste bien au-dessus de ces attaques au sujet desquelles il n’au ra môme pas à se justilier. Des interpellations sont à prévoir à ce sujet, et il faut s’en réjouir,car une fois pour toutes elles fixeront définitivement devant Va Chambre et devant le pays te ut entier, les responsabilités et l’atti tude ferme et digne et de l’orientation que M. Etienne a su donner au départe ment de la guerre. 11 y a de ces choses que les basses ma nœuvres n’atteignent pas parce qu’elles visent un idéal plus haut et plus élevé. L’œuvre de M. Etienne touche intime ment la conscience nationale. De là. sa force, de là sa noblesse. Et enfin, pour conclure, il faut convenir que le vieux proverbe arabe a toujours raison : «Les chiens aboient, le caravane passe I »...