Extrait du journal

micirn, du nom de Gaspa, qui, depuis quinze jours, promet tait bruyamment à la canaille, dont il s’entoure, une fête, et une b elle fête, pour le jour de I inventaire. Commissaire, garde-champêtre, fossoyeur, avaient été pour vus de jmenotttis, pour emmener tous les ca tholiques au poste. Le receveur se présenta, le 7 février, entra dans l’église, où sa trouvaient seulement M. le curé et quelques dames venues là pour réser ver leurs droits sur des objets donnés par elles. Après la digne protestation du prêtre, 1 inventaire avait commencé dans le plus grand calme, lorsqu’une troupe avinée, conixiie par le maire, pénétra dans la lieu saint. Gaspa interpelle le receveur et s’étonne qu’il opère sans son concours. Mais, déjà la troupe des chenapans, aux bras des femmes écheve lées, emplit l’église de ses clameurs immorales, Le maire lui-même a fait venir auprès de lui l’ace des dignes personnes qui entouraient le curé, et il a proféré des expressions qui font pleurer. Là, M. le curé est intervenu ; mais la bande dévalisait et profanait dans l’église. L’un des individus s’était mis au confession nal, avait brisé la grille avec une hache, et les femmes do cette horde infernale, venaient, là, faire des simagrées les plus inadmissibles et les plus éhontées. Tout fut odieusement sali, les confession naux, les chapelles, les autels. Un individu allait d’une statue à l’autre, traitant les saints d’ivrognes et les sommant de descendre de leur piédestal. le crucifix fut insulté. Oc trouva un plumeau à la sacristie. Ou le passa sur la figure du vénérable curé ; on trouva spirituel de le coiffer d’un bonnet rouge. On insulta les dames. Il faut s’arrêter là. Le maire avait amené son chien. A la table de communion, on lui fit avaler des hosties prises à la sacristie, on le plaça dans le trber nacle. Linges d’autel, lustres et candélabres, tout fut empilé au milieu le l’église ; on y mit le feu et, quand la tourbe abjecte s’éloigna, les femmes emportaient des bougies dans lcuis tabliers. Ces horribles canailleries ne seront point poursuivies Nous pouvons mémo tenir pour assuré que lee hommes et les femmes (fui ont participé à cette scène digne de la première République et des grands ancêtres jouiront de toute la protection du gouvernement. A bref délai, le maire qui a tout dirigé sera décoré de quelque médaille d’honneur. La République s’enfonce de plus en plus dans le sang et dans l’ordure. Les Ralliés vont ils rester dans cette chose infecte ?...