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La Lanterne, 4 septembre 1891

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La Lanterne
4 septembre 1891


Extrait du journal

plongé pour longtemps encore dans les ténèbres de la barbarie. Nos canons, nos machines à vapeur et toutes nos inventions, y compris le télégraphe, apparaissent à ces magots confits dans leur religion comme des diableries abominables. De sorte que, s'ils avaient l'assurance de n'être pas vigoureusement châtiés, ils égorgeraient avec un sensible plaisir tout ce qu'il peut y avoir d'Européens dans ce « pays charmant ». S ils ne se donnent pas ce luxe, ce n'est point faute d'en avoir envie. Mais le souvenir des magistrales frottées qu'ils ontreçues, rend le gouvernement et les mandarins strictement prudents. D'ailleurs, avec' ces gaillards-là, les ressources de la diplomatie la plus habile ne servent point à grand'chose. Le mensonge est chinois et la mauvaise foi, dans ce beau pays, ne déshonore point. En fait de « foi punique » ils en revendraient aux Anglais et le TsongLi-Yamen, qui est le Foreign-Office de Chine, se moque du droit et de la justice avec infiniment plus de toupet que le gouvernement de lord Salisbury....

À propos

Le quotidien La Lanterne fut lancé le 21 avril 1877 à Paris par Eugène Mayer – alors coulissier à la Bourse – avec le soutien actif des radicaux de Lyon. Il connut d’abord un important succès grâce à une ample campagne de presse et à son soutien véhément du boulangisme. Titre phare de la presse radicale, le journal voit son influence s’affaiblir considérablement durant l’entre-deux-guerres avant de disparaitre définitivement en décembre 1928.

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