Extrait du journal

Les usagers de la poste, qUe l'on pourrait appeler les cochons de payants ou mieux les esclaves des P. T. T. sont unanimes à se plaindre. Rien ne va plus dans l'administration que dirige l'honorable M. Laffont. Les lettres arrivent quelquefois à destination, mais presque toujours avec de longs retards ; les pertes de courrier sont nombreuses ; les réclamations ne donnent lieu qu'à des enquêtes systématiquement négatives et jamais suivies de sanctions ; c'est en résumé le gâchis le plus complet. L'industrie de beaucoup la plus atteinte est la presse, que le sabotage des transports postaux paralyse. Le Fig,aro, las sans doute d'en référer à M. Laffont, s'est décidé par un écho de très vive allure à faire le public juge du tort qui lui est causé. L'écho, re pris par tous les confrères logée à la même enseigne, fait le tour des journaux et la Lanterne, qui n'a pas plus à se louer des P. T T....