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La Lanterne, 17 février 1910

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La Lanterne
17 février 1910


Extrait du journal

Pour Napoléon, la musique ne, fut tout au plus qu'un petit moyen de distraction, qu'un amusement banal. Elle pouvait chatouiller son oreille mais n'arrivait point jusqu'à son âme. Doué d'une voix juste et sonore, il chantait faux, sans doute parce qu'il entendait faux. Aussi le chant n'était-il chez lui que l'expression de jK), mauvaise humeur. Dans ses moments de contrariété, se promenant les mains derrière le dos, de la manière la moins juste qui se puisse : Ah ! c'en est {ait, je me marie ! Chacun savait ce que cela signifiait. « Si tu as quelque chose à lui demander, disait un jour à l'un de ses amis, Junot qui l'entendait chanter, ne t'avises pas ùe le lui demander maintenant ! »...

À propos

Le quotidien La Lanterne fut lancé le 21 avril 1877 à Paris par Eugène Mayer – alors coulissier à la Bourse – avec le soutien actif des radicaux de Lyon. Il connut d’abord un important succès grâce à une ample campagne de presse et à son soutien véhément du boulangisme. Titre phare de la presse radicale, le journal voit son influence s’affaiblir considérablement durant l’entre-deux-guerres avant de disparaitre définitivement en décembre 1928.

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