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La Lanterne, 18 mars 1924

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La Lanterne
18 mars 1924


Extrait du journal

Mais ce ne peut être que dans les limites et par l'application raisoûnée du principe populaire : « Donne-moi de quoi tu as et je te donnerai de coioi que j'ai. » Et encore faut-il que eé soit de qdoi- que j'ai de trop. Et tant que les poulets c'est manière de parler, car c'est vrai en toutes choses) sont au prix que Chéron nous les fait, bien qu'il y en ait de trop, c'est qu'il n'y en a pas assez. Et si l'Anglais prend nos volailles sans nous donner — à prix abordable s'entend — « de quoi qu'il a », c'est nous qui sommes dupes. Or, le métier de dupe est un métier de riches, et nous le sommes de moins en moins....

À propos

Le quotidien La Lanterne fut lancé le 21 avril 1877 à Paris par Eugène Mayer – alors coulissier à la Bourse – avec le soutien actif des radicaux de Lyon. Il connut d’abord un important succès grâce à une ample campagne de presse et à son soutien véhément du boulangisme. Titre phare de la presse radicale, le journal voit son influence s’affaiblir considérablement durant l’entre-deux-guerres avant de disparaitre définitivement en décembre 1928.

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