Extrait du journal

SOEURS DE LAIT 3me partie : LE TESTAMENT DU SUICIDÉ Dalensy allongea le cou, inspectant du haut en bas les escaliers. ~ Ici, fit-il à voix basse, il n'y a encore rien ; mais il se peut que les alguazils de M. Croujade fassent déjà le pied de grue sur le trottoir... Attends ici... je vais descendre, et je t'enverrai un signal. — Lequel ? — Un coup de sifflet, si tu peux filer sans danger... Dans le cas contraire, je remonterai. Puis, avant de quitter son complice : — C’est convenu, n’est-ce pas? Tu passeras la jour née à Mon repos, la nuit où tu voudras... — Oui, c’est entendu comme ça. —- Et demain, à neuf heures.... — Sur le pont !... — Au revoir donc ! Les deux hommes se serrèrent la main, et Dalensy se glissa comme un chat dans 1 escalier. Armand Roger attendit, haletant, l’esprit obsédé par de sombres pressentiments sans doute, oar ses yeux témoignaient des luttes intérieures. En ce mo ment, l’illusion s’envolait malgré les assurances don nées par Dalensy. Il y avait une réalité de violences, de tribulations peut-être qui assaillait l’imagination du sceptique endurci. Pendant les quelques minutes qui s’écoulèrent pour lui dans cette perplexité toujours plus absorbante, Armand Roger eut, pour la première fois à ce point, la perspective du châtiment... Soudain, un coup de sifflet le fit sursauter. C’était le signal... La voie était libre 1... Et cette voie conduisait au crime l Depuis qu’il ôtait l’evenu de l’asile des folles, M. Dau be nton n'avait pas encore vu Léona. Il avait espéré pouvoir rapporter une consolante nouvelle. Et son cœur soutirait cruellement de cette déception, après un fugitif espoir. Il voulut préparer topwrtmua tottrdltt. — ...