Extrait du journal

En arrivant près de la maison de son greffier, devant laquelle H lui fal lait passer pour regagner la sienne, il étendit les deux uras dans un geste de découragement. C’en était fait. Il fallait se résigner. Il croyait... Il avait la foi !.«•. Ses yeux s’étaient ouverts... # Il poussa un grand soupir et offrit la main, sans prononcer une parole, à Nicolas Goussart, qui 1 j harponna pour le retenir en lui demandant : — Eh bien ! Thomas, êtes-vous con vaincu 7 Qui avait raison de vous ou de moi 7 Et comme le juge ne répondait pas, il croisa les bras sur sa poitrine, et sans tristesse, presque avec la joie du triomphe, au contraire, il ajouta : — Si j’y voyais plus clair, mon juge, ce n’était pas que je me croie plus in telligent que les autres... Oh 1 non 1... Je n’ai pas tant de prétentions, mais je connaissais des choses que vous ignoriez... Il grinça des dents et reprit 7 — Bon chien chasse de race 1 — Que voulez-vous dire 7 — Venez etvais vous l’expliquer. Il ouvrit sa porte et fit passer devant toi M. Fabrice, qui connaissait les Arrivé dans le cabinet où il avait fait entrer le matin Pasciline, Gous sart alluma une bougie et ait : — Asseyez-vous, nous en avons pour quelques minutes* J’ai un secret que je veux vous confier. Vous ne se- 4

À propos

Au début simple déclinaison à prix modique du journal La Gironde, La Petite Gironde devient de plus en plus autonome à la fin des années 1880, lorsque sa diffusion dépasse – et de très loin – celle de son vaisseau-mère pour atteindre les 200 000 exemplaires à l'orée de 1914. Centriste modérée à l'origine, sa ligne éditorialse se droitise au fil des ans, jusqu'à devenir proche de celle de L'Action française dans l'agitation de la Première Guerre mondiale. Sans surprise, le journal sera collaborationniste en 1940, puis interdit en août 1944.

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