Extrait du journal

je reçoive cinq centimètres de fer dans la peau I Jamais de la vie 1 — Mais alors ? — Pas d’esclandre I A quoi ça servirait il ? Je les déteste I D’ailleurs, après ce qu< je viens d’entendre, je serais difficile *f je ne me trouvais satisfait. Seulement, madame Chagny vous donnait tout à l’heure un excellent conseil. Reprenez vo tre route aérienne. Je vais vous éclairer et j’aurai le plaisir de voir comment vous vous y prendrez. Soyez tranquille. Il n’y aura que nous pour témoins. Et voilà comment, minuit sonnant, le baron Maxime Saint-Aubin, éclairé par son ami Melchior Chagny, qui portait un candélabre à dix bougies avec une com plaisance extrême, franchit de nouveau le mur qui séparait les deux hôtels, tire son échelle et regagna son logis, suivi par l’éclat de rire du voisin, qui lui disait ; — Allons, bonne nuit, mon cher, et sans rancune I Le baron, ridicule et ravi, songeait de son côté: — Je voulais un alibi incontestable et retentissant Je l’ai I Madame Chagny remonta chez elle en balayant l’escalier de la traîne de son délicieux peignoir, suivie de son mari, qui l’accompagna jusqu’à la porto de es chambre. LA, il lui prit une main et dit : — Ma foi, vous êtes une perle, et y devrais vivre à vos genoux. Elle répliqua en so dégageant : — Ce serait bien ennuyeux pour vouf et pour mot. Bonne nuit, mon ami. Elle entra chez elle. Le financier entendit la clé tourner dfin* la serrure, fit un geste de résignation et gagna son appartement. L’aventure aurait pu tourner au tragt* que. Elle n’avalt été que grotesque. Le» deux voisina en sortaient aussi sa tisfaits i’un que l'autre. U tviofj...