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La Petite République, 5 juillet 1884

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La Petite République
5 juillet 1884


Extrait du journal

autres hommes par sa droiture, son dévoue ment, sa bonté, son intelligence? Et idéalisé par la douleur et l’éloigne ment, Olivier, auquel, jusque-là, elle s’était interdit do penser, devenait maintenant pour elle un être à part, qui seul eût pu, sinon la consoler, du moins panser sa blessure, l’aider à en cicatriser l'horrible profondeur. .Elle n’avait plus eu de scs nouvelles... M. de Sarlovèse, qui s'était mis à aimer sa femme avec une ardeur jalouse que ne justifiait guère sa conduite des premières années de leur mariage, avait deviné ou pressenti le sentiment quo la marquise elle-mcme ne s’avouait pas. Dans plusieurs circonstances, il lui avait fait comprendre à quel point le souvenir de leur ancien ami lui était pénible. — Pourquoi? lui avait-elle demandé une fois dans toute la simplicité de sa cons cience pure, sinon dans tous les actes de sa vie, du moins vis-à-vis du baron de Puymirol. Le marquis n’avait pas hésité : — Il t’a soignée, lui avait-il dit, ce n’est pas un médecin ordinaire, et çe souvenir m’est importun. Elle avait rougi, n’insistant pas. Cette image évoquée ne se liait-elle pas,...

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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