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La Petite République, 5 juillet 1893

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La Petite République
5 juillet 1893


Extrait du journal

est la cause première ne montre pas par une attitude discrètement sérieuse, les regrets qu'il devrait éprouver. Mais nous oublions que M. Bérenger est incapable de ressentir aucun senti ment généreux. Il blâme même, par dépit, les jeunes dont le sang circule encore. Dans ces conditions nous ne pouvons que renvoyer le sénateur du sérail à son passé Qu'il se souvienne du temps où, jeune substitut, il inquiétait par ses allures de don Juan les magistrats et avoués qui le recevaient dans leur inti mité. Il pourra retrouver dans ses tiroirs des lettres fanées qui le fero.it sourire et lui donneront un peu de celte bienveillance qui empêche tant de gens de jeter la pre mière pierre. IL P. ENCORE LES ASSOMSlÊURS...

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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