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La Petite République, 6 février 1895

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La Petite République
6 février 1895


Extrait du journal

M. Waldeck-Rousseau, embauché par la v Tutélaire », société qui tient ses assises à Lvon, a prononcé hier un discours politique. G est une sorte de message rentré — et dépité de ne pouvoir le dédier solennellement aux Chambres ; le candidat si magistralement évincé de la présidence de la R épublique l’a, pour que rien ne se perde, fait connaître aux Lyonnais. D’ordinaire M. Waldeck-Rousse.au parlait pour dire quelque chose. Hier il a observe une réserve peut-être duc aux desseins secrets que nourrit le futur ministre. Eli tout cas, il u’y a rien dans ce discours, même entre les lignes. NI. Waldeck-Rousseau dit qu’il faut dé fendre la présidence de la République et Qu’elle doit être au-dessus des querelles de partis. C’est la prose de M. Casimtr-Perier. 11 est vrai que M. Waldeck-Rousseau ajoute que ceux qui attaquent la présidence sont des « criminels » ; ceux-là le sont au même titre qui ne veulent et ne savent la défendre. Il faut rapprocher #1* cette accusation dis...

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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