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La Petite République, 9 décembre 1908

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La Petite République
9 décembre 1908


Extrait du journal

il sc prononcera en toute indépendance. Et selon le désir de la Chambre, il n’usera pas du droit de grâce quand il estimera en conscience qu’il ne peut être appliqué. Il faut donc s’attendre à voir de nouveau fonctionner la guillotine. Mais ce serait faire injure à la commission des grâces et au président de la République do croire que d’un cœur léger, au lendemain du vote émis par la Chambre, ils enverront à l’échafaud des condamnés en faveur des quels pourront être justement invoquées des circonstances atténuantes. D’ailleurs ce n’est pas ce que la Chambre a voulu demander au président do la Ré publique. Et si elle a estime que la sup pression de la peine capitale pouvait à l’heure actuelle présenter un danger, il lui1 a paru inutile et odieux do réclamer lei fonctionnement automatique de la guillo tine pour tous les condamnés. fLire à la 3e page le scrutin à la Chambre sur la peine de mort.]...

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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