PRÉCÉDENT

La Petite République, 10 février 1899

SUIVANT

URL invalide

La Petite République
10 février 1899


Extrait du journal

En relisant avec soin la lettre de M. Mazeau qui, non content de son titre de Premier président, aspire à celui de der nier des pleutres, on n’y trouvé qu’un seul argument en faveur du dessaisisse ment de la Chambre criminelle, celui-ci : « Les magistrats ont reçu trop d’injures pour rester impartiaux. » Nous ferons remarquer à M. Mazeau aue les injures susceptibles, suivant lui, d’altérer l’impartialité des juges de la Chambre criminelle ne proviennent pas de l’homme qu’ils ont a juger. Quand un malheureux vagabond, redou tant un acquittement qui le rejetterait sur le pavé, salue les membres du tribu nal devant lequel il comparait de cette exclamation plutôt désagréable : « Tas de salauds 1 » ceux-ci — les juges — s’emÏtressent de lui octroyer le maximum de apeine. Leur partialité est, en ce cas, évidente. Pour garder son sang-froid, sous un ou trage aussi direct, il faudrait une T^Üence surhumaine. Et les magistrats sont des hommes, bien qu'ils se déguisent en femmes,...

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

En savoir plus
Données de classification
  • mazeau
  • dupuy
  • bard
  • rochefort
  • poincaré
  • picquart
  • jean jaurès
  • cruppi
  • pelletan
  • bazille
  • mazeau
  • beaurepaire
  • france
  • chambre
  • palais
  • paris
  • marseille
  • algérie
  • réaumur
  • oran
  • la république
  • parlement
  • cour de cassation
  • union postale
  • parti républicain
  • république sociale
  • parti socialiste
  • chambre
  • journal officiel
  • école des frères