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La Petite République, 10 février 1908

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La Petite République
10 février 1908


Extrait du journal

ce qu'a pu leur dire Mme Sébastien, en rai son de l'aspect des lieux, ils reconstituent ainsi l’attentat : Le malfaiteur après avoir forcé les portes de la maison, visité quelques meubles, était en train de fracturer l’armoire à glace dans laquelle lu veuve renfermait «011 argent, lorsque le bruit qu'il fit réveilla Mme Sébas tien. Surpris, le malfaiteur se rua sur la pauvre vieille et la frappa avec rage à la tête avec le ciseau à froid dont il venait de se servir et qui a été retrouvé dans la chambre, puis, craignant que les cris de la malheureuse n’aient été entendus, il prit la fuite en sau tant par une fenêtre dont les carreaux ont été brisés. Le procureur et le juge d'instruction,après avoir fait dresser un plan des lieux et re levé les empreintes de pas, ont entendu tes voisins de ta victime, parmi lesquels M. Calmut, qui, en rentrant de Paris, découvrit le crime. Ils ont recueilli quelques indices qui peuvent les mettre rapidement sur la trace du coupable. Ils ont regagné Pontoise à cinq heures du soir. LES ÉLECTIONS D’HIER...

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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