Extrait du journal

C’est avec une joie profonde que nous constatons la décision du Parti ouvrier français, du Parti socialiste révolution naire et de l’Alliance communiste. Ce que nous voulons avant tout, c’est l’organisation du Parti : c’est l’unité socialiste. Le Parti ouvrier et le Parti socialiste révolutionnaire ont beau es sayer do limiter d’avance l’ordre du jour du Congrès : une fois rassembles, les délégués du Parti tout entier seront souverains, et ils ne se sépareront pas sans avoir fondé l’unité socialiste, sans avoir rendu impossibles pour l’avenir, les douloureux conflits que nous venons de traverser. Gomment d’ailleurs déter miner les limites et les conditions de l’action de classe du prolétariat sans donner en même temps au prolétariat, qui est un, une organisation une? Aussi c’estavec une confiance absolue et cordiale en l’avenir que nous saluons le premier Congrès national du Parti socialiste français. Et une fois de plus, nous déclarons d’avance que nous nous inclinons sans réserve devant ses déci...