Extrait du journal

Serait-ce parce que l’on savait que cette commission accomplirait, elle, sérieusement sa sérieuse mission ? Serait-ce parce que l’on savait ne pas avoir à compter sur la complaisance des hommes honorables qui la composent? Serait-ce parce que l’on craignait de gêner certains employeurs, trop occupés à faite le salut de leurs ouvrières dans l’autre monde, •■en les embrigadant, de gré ou de force, dans les confréries cléricales, pour daigner se préoccuper de leur existence ici-bas : quatre sous par heure et la mort certaine à bref délai 7 Pourquoi enfin cotte... négligence? On sa vait cependant bien que des ouvrières mou raient, faute de précautions prises. Il y a là quelque chose qui apparaitra plus grave aux chefs du préfet de la Haute-Vienne que le fait d’expédier en franchise des lettres personnelles — douce habitude contractée, dit-on, par un préfet du centre. F. C. -O- Alibert en correctionnelle C’est aujourd’hui, à midi, que comparais sent, devant la huitième chambre, notre ami Henri Turot et notre excellent confrère Montégut, de l’Intransigeant. Tous deux sont accusés, on se le rappelle, d’avoir malmené le sieur Alibert, mouchard honoraire. L'affaire a, d'ailleurs, complètement perdu de son intérêt. Rayé des cadres de l’armée territoriale, Ali bert a été condamné par l’autorité mili taire. L’indignité du personnage dont le minis tère public a pris la défense rend impossible toute condamnation....