Extrait du journal

Oh ! ils le déguisent bien, le gouverne ment de curés qu’ils essaient encore une fois de faire passer en contrebande. Le bout d’oreille passera, ne craignez rien. La queue du loup se verra au-dessous du hoqueton du berger. Us auront beau crier ; La liberté main tenant, c'est nous! Us auront beau même faire risette aux aspirations qu'ils sa vent les moins réalisables, aux revendi cations les plus insensées, une heure viendra, à l’approche du scrutin, où le vrai spectre noir, le fantôme odieux de l'absolutisme impérial ou royal, sorti ront des placards où on les tient renfer més dans les sacristies, et feront reculer par un mouvement d'effroi salutaire, l’é lecteur illusionné qui allait voter sa pro pre déchéance. C'est parce que cette conclusion est inévitable, c’est pareequ’il est impossible que les bienfaits de la République, les douceurs de la liberté, la fierté enfin afférente à un peuple qui se gouverne lui-même, parce qu’il est impossible que tout cela ne réunisse pas encore, et tou jours, une grande majorité républicaine, que nous assurons que la joie des mo narchistes est fausse. Qu’ils n’espèrent donc pas duper cl entraîner des électeurs jusqu’au bout, en feignant d’avoir assurance de suc cès. Qu'ils cessent de se mettront en frais de manifestations joyeuses. Ils sa vent trop bien, malheureusement pour eux, heureusement pour nous, que le jour où celle alarme se répandrait : La République est en péril au scrutin ! tous les votes républicains marcheraient de front pour les écraser. Pierre Aubry...