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L’Aurore, 3 juillet 1906

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L’Aurore
3 juillet 1906


Extrait du journal

Ce qui nous donne quelque espoir, c'est que la masse des paysans, aiguillonnée par l'intéret, semble s'attacher avec passion à l'oeuvre de ces représentants ; c'est, aussi, que-les soldais en ont assez d'égorger leurs frênes po»r le maintien d'une tyrannie dont ils ^ont . eux-mêmes victimes ; c'est, enfin, que ■les travailleurs révolutionnaires se départissent de Jeur intransigeance révolutionnaire et semblent disposés à. chercher à coopérer aux tentatives méritoires des nouveaux législateurs. De la " Douma, en effet, partiront les coupe décisifs sous lesquels succombera, dans un délai plus ou moins court, l'autocratie. J'en invoque pour preuves le trouble profond où s'agitent présentement la Cour et les ministres, à la suite •de quelques séances. Ni les grèves, ni les révoltes, vite noyées dans le sang quand elles n'étaient pss fomentées par Je pouvoir, ne produisirent pareils e fiels....

À propos

Transfuge de L’Intransigeant, Ernest Vaughan fonde en 1897 L’Aurore. Cet organe républicain de tendance socialiste est d’abord animé par Georges Clemenceau. Son départ en 1906 réduit largement l’audience du journal. Il cesse de paraître en 1914. C’est en Une de L’Aurore qu’Émile Zola publie son célèbre article « J’accuse...! » le 13 janvier 1898.

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