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L’Aurore, 7 août 1898

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L’Aurore
7 août 1898


Extrait du journal

G était devant les juges correctionnels où le cynique chercheur de tares se trouvait traîne par notre cher.Zola. Venue l'heure de la flétrissure et du châtiment, Giboyer, blêmissant, s'apeurait. 0 n'ignorai tpa s qu'au sortir du prétoire ses complices apostés l'acclameraient spontanément d'un formidable : Vive Giboyer] Mais giboyer ne se paye pas de mots : mieux que personne il en sait le prix. La .plume a la main, il a de l'assurance, il joue d'audaCe, il s'attribue bravement les vertus d'Hercule,- il jure par la Patrie et par l'Etat-Major de pourfendre tout et tous. Sous l'oeil des magistrats, sentant leur griffé proche, Giboyer est moins crâne. Lors, bien loin de brandir sa massuc, il fait piteuse mine, il s'explique, il s'excuse, il s'aplatît :...

À propos

Transfuge de L’Intransigeant, Ernest Vaughan fonde en 1897 L’Aurore. Cet organe républicain de tendance socialiste est d’abord animé par Georges Clemenceau. Son départ en 1906 réduit largement l’audience du journal. Il cesse de paraître en 1914. C’est en Une de L’Aurore qu’Émile Zola publie son célèbre article « J’accuse...! » le 13 janvier 1898.

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