Extrait du journal

Il ne faudrait pas que les préoccupations marocaines nous flasent oublier î& budget. Celui d'hier comme Celui d'aujourd'hui. Celui d'hier, ou de l'année dernière, on sait avec quelles désespérantes longueurs il s'est traîné pendant toute la législature, jamais achevé et toujours menaçant. C'est à grand'peine qu'il a été'liquidé enfui pour les vacances. L'opinion publique avait fini par s'émouvoir de ces interminables discussions, et par en rejeter les responsabilités sur l'impuissance parlementaire. Les partis d'opposition ne manquaient pas de crier bien haut que la Chambre n'était plus bonne à rien, pas même à établir 3e budget, A chaque nouveau douzième provisoire,c'étaient de nouvelles clameurs. Nous eûmes jusqu'à six de ces malencontreux douzièmes. Les réformes s'en ressentirent. La réforme électorale J"ut réglée en fin de session, fort heureuse d'en être quitte à si bon compte. Enfin, ne nous plaignons pas trop. Cela a servi d'exemple, et c'est avec le plus beau zèle et Ja plus ferme 1 volonté d'aboutir a temps que M. Klotz préside aux destinées du budget de 1912. : La commission a terminé le budget de l'instruction publique, et tout porte espérer qu'à la rentrée, les choses seront en excellente voie....