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Le Bien public, 10 avril 1871

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Le Bien public
10 avril 1871


Extrait du journal

Les idées de conciliation font des progrès dans les esprits ; comment en serait-il autrement? Pour les plus aveugles, les derniers combats sont un enseignement éloquent. L’expansion des idées de la Commune est impossible; le succès d’une attaque contre Versailles plus impossible encore. La défensive elle-même est difficile. La videur avec laquelle l’attaque est pousse prouve que le gouvernement est résolu à taire respecter la souveraineté nationale. La chute est inévitable. C’est désormais une question de temps et un compte de sang....

À propos

Lancé par Henri Vrignault au mois de mars 1871, quelques jours seulement avant la Commune de Paris, Le Bien public rejoint dès sa naissance les rangs des journaux protestant contre les élections organisées par le Comité central. Interdit un mois après son lancement, le journal réapparait à la chute de la Commune. Républicain et conservateur, Le Bien public devient alors le journal porte-parole d’Adolphe Thiers. Lorsqu’il tombe entre les mains d’Athanase Coquerel en 1874, il se teinte également d’une couleur fortement anticléricale.

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