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Le Bien public, 11 avril 1871

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Le Bien public
11 avril 1871


Extrait du journal

Notre choix est fait. Nous haïssons et nous méprisons la Commune politique, parce qu’elle est a plus odieuse et la plus inepte des usurpa lions, parce que son règne nra été le plus éphémère et le plus stérile des règnes. Sa formule ‘dans l'histoire sera celle-ci : « Avoir lait le plus de mal possible, en aussi peu de temps que possible. » Elle a attaqué tout ce qui est bon ; encourage tout ce qui est méprisable; nié tout ce qui élève l’homme, fait le citoyen, fonde la patrie; affirmé tout ce qui avilit l’âme et lue le corps. Et cependant nous nous demandons si cette horrible épreuve n'a pas sa lugubre raison d’être....

À propos

Lancé par Henri Vrignault au mois de mars 1871, quelques jours seulement avant la Commune de Paris, Le Bien public rejoint dès sa naissance les rangs des journaux protestant contre les élections organisées par le Comité central. Interdit un mois après son lancement, le journal réapparait à la chute de la Commune. Républicain et conservateur, Le Bien public devient alors le journal porte-parole d’Adolphe Thiers. Lorsqu’il tombe entre les mains d’Athanase Coquerel en 1874, il se teinte également d’une couleur fortement anticléricale.

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