Extrait du journal

Excellence qui a, comme on lésait, la tète la mieux organisée, extérieurement parlant. » Monsieur, » Le télégraphe vous a déjà sans doute inst ruit de votre malheur. C’est un rude échec ; vous devez en être tout défrisé. »Ce qu’il y a de consolant, c’est qu’il n’y a pas de notre faute. Partout ailleurs qu’au scrutin nous pou vons nous flatter d’avoir donné un fameux coup de peigne à nos adversaires. » J’ai fait semblant d’espérer jusqu’au dernier mo ment ; mais c’était seulement pour soutenir le cou rage de nos amis. D’ailleurs, on parvient toujours à faire la queue à quelques adversaires en montrant du toupet. «Malheureusement il n’y a pas eu mèche; l’urne électorale n’a que trop tôt déjoué nos efforts. Nous nous attendions àcc résultat; notre seul regret doit donc être de n’avoir pas même frisé la majorité. «Vousconcevez la joie des vainqueurs. 11 n’est sorte de brocards dont ils ne vous poursuivent ; ils par lent de vous renvoyer vos circulaires pour que vous en fassiez des papillottes. Ce sont là des choses qu’il est inutile que je vous peigne. »I!s ont beau s’applaudir, ils n’ont obtenu leur triomphe qu’à force de peine et d’intrigue. C’est un succès tiré par les cheveux. »11 n’est pas jusqu’aux fonctionnaires que nous avons forcé de voter pour vous, qui ne paraissent en dessous, satisfaits de votre défaite. C’est là du moins ce que je crois démêler chez eux. «Aussi je vous conseille, Monsieur, de vous assurer pour l’avenir d’un autre collège. Décidément nos électeurs ne sont pas coiffés devons. Ils vous trouvent Irop perruque. Agréez, etc. Pommadin cadet....