Extrait du journal

tif. -été pratiquées dans la ville, de l'argent répandu, et que deux partis, •qui n'ont à mettre en commun que des haines, semblent d'accord pour menacer encore une fois la tranquillité de la seconde ville de la France. Du reste,- tout fait espérer que les agitateur? manqueront leur but = la France, et Lyon plus encore que toute autre ville de 4 France, a soif d'ordre et de repos; plus qu'aucune autre, elle a be soin de paix pour fermer les plaies saignantes encore qu'y a laissées la guerre civile ; et les hommes égarés qui s'unissent dans cet étran ge accord avec le parti anti-national de la dynastie déchue et de l'é tranger, ne savent pas qu'en cherchant avec lui à ébranler, par d'aussi coupables, d'aussi lâches moyens, une royauté assise sur le vœu ' populaire, ils travaillent contre leur propre but en la rendant • «encore plus solide. Du reste, ce qui prouve peut-être que les craintes du Courrier de Lyon ne sont pas tout-à-fait sans1 fondement, c'est uu article du Pré curseur sur les insurrections provincialep, qui a paru le même jour que celui du Courrie \ En voici la conclusion ; nous laissons à nos lecteurs le soin de le commenter = « Nous le disons sans ménagement : un mouvement intempestif est \ une folie ou une mauvaise action. Levez-vous et frappez : c'est bien ; mais ne frappez et ne vous levez que quand un but est devant vos ef* forts. .Autre chose est le courage du soldat, autre chose l'intelligence de l'homme d'état ; et l'homme d'état qui sait que le sang et la vie de tout citoyen appartiennent à la société, ne peut voir sans colère ces impatiences coupables qui trafiquent de ce qui ne leur appartient pas,...