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Le Figaro, 5 septembre 1896

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Le Figaro
5 septembre 1896


Extrait du journal

Entendons-nous bien : je la voudrais hardie, je ne la veux ni cruelle ni bru tale ; je tiens même que son premier de voir est la bienveillance — envers les jeunes. C'est surtout à l'égard des gros bonnets, dont elle craint les représailles, qu'elle se montre facile, parfois- servile. Elle a peur de les offenser, elle exagère le respect qu'elle leur témoigne ; elle leur réserve tout son miel. Mais, en face d'un jeune, qu'elle devrait épauler- et sou tenir, cette obséquiosité fait place à une raideur inhospitalière ou à une dédai gneuse indifférence. Non pas qu'elle soit naturellement méchante, mais elle ne prend de précautions qu'avec ceux qui sônt en mesure:de riposter, elle ne met de gants qu'avec les. forts. Pour combien de pièces, pour combien de-livres la voyez-vous sonner ce fameux coup de cloche de Sainte-Beuve ? Elle ne signale que les débutants qui se sont déjà si...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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