Extrait du journal

—. J'affirme, à la lumière des événements, que c'eût été. une folie criminelle de jeter en septembre dernier ce pays dans la guerre. Quand on . veut, au besoin, recourir à la force il faut être capable de l'employer. La joie la plus pure de ma vie politique a été de voir la classe ouvrière refuser de répondre à'l'appel de mauvais bergers. — C'est parce que le redressement national s'est poursuivi que j'ai pu répondre par un refus catégorique à des revendications insensées. — Il s'agit de savoir si le pays aura la patience, le courage, l'éner gie nécessaires pour continuer l'effort. . — Si on voulait plonger de nouveau la France dans les intrigues ou le désordre, alors il faudrait se préparer à faire face au pire des destins. • - ., — Tout ce qui contribue à notre redressement Intérieur contribue du, même coup à relever le prestige de la France et à diminuer les dangers qui nous menacent. — Les jours qui viennent sont assez chargés de difficultés et de soucis pour que le gouvernement soit en droit d'exiger que l'intégrité de la France et de son empire, que les intérêts vitaux de la Nation, aient la priorité absolue sur toutes les préoccupations de politique intérieure. — I.e gouvernement est avare du-sang de»-français, mais il egt vigilant sûr le» intérêts de lù France""' - - • — - - — — Puissent les Français comprendre qu'ils appartiennent â une nation privilégiée et que, quels que soient les sacrifices qu'on leur demande, ils bénéficient d'une-marge de bonheur qui ne pourra être conservée que par une résolution héroïque. (Lire en page 5 le. compte rendu par Roger Dardenne.)...