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Le Figaro, 20 novembre 1864

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Le Figaro
20 novembre 1864


Extrait du journal

Mais le s hommes sont maniaques. Depuis le temps, ils de vraient s'apercevoir que la lutte est inégale ; n'importe , ils passent leurs beaux jours à faire, au désir immodéré qu'ils ont de vivre, les concessions les plus humiliantes et les plus inutiles. J'ai eu un ami qui avait tout prévu : il n'allait pas en chemin de fer de peur des déraillements ; il restait chez lai pour peu qu'il fit du vent, afin de se soustraire à la chute des cheminées ; il se privait du bain froid à cause des crampes. Il mourut de la coqueluche à trente-trois ans. Le marquis de Sauville était charmant et millionnaire, mais faible de poitrine : on l'envoya à Nice, il s'y enrhuma ; on lui conseilla de pousser jusqu'à Monaco. La roulette lui donna des battements de cœur. II fallait sauver à tout prix M. de Sauville, qui avait perdu successivement ses trois frères. Un des nom breux médeeins consultés déclara quele remède,le plus efficace, contre les maladies de cette nature, était l'odeur vivifiante de la viande de boucherie. A son avis, c'était à force de respirer la chair fraîche que l'ogre du Petit Poucet avait èette belle santé qui lui peimit de manger, sans même les reconnaître , ses sept enfants*en un seul repas....

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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Données de classification
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