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Le Figaro, 21 août 1856

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Le Figaro
21 août 1856


Extrait du journal

Il fait chaud k Venise, mais la chaleur n'y est pas écra sante comme à Paris. — Le thermomètre monte en ce moment comme chez nous a trente degrés ; — mais, en Italie, dès qu'on s'approche d'une des deux mers qui baignent la Péninsule on reçoit des brises rafraîchissantes qui, dans l'après-midi, tempèrent l'atmosphère. A Venise, quand le môle et la place Saint-Marc sont inabordables, le touriste se. réfugie dans le réseau des petites rues coupées par les canaux. — 11 y a là aussi beaucoup à voir et à observer. C'est lk qu'on rencontre tout le commerce et les bou tiques de Venise dont il n'y a pas vestige sur le grand canal, peuplé uniquement de palais. — La circulation y est très active ; — les rues, emmêlées comme un peloton de fil, aboutissent à des carrefours ou petites places où l'on trouve soir et matin des chanteurs et des baladins, et toujours aussi des cafés, des osteria, des gens qui mangent et qui boivent. Là aussi on rencontre des ruelles sordides où Shylock a dû faire son commerce de chair humaine. (1) La reproduction de la Chronique parisienne est interdite à tout journal qui n'aurait pas traité directement avec l'auteur. a. v....

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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Données de classification
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