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Le Gaulois, 4 décembre 1920

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Le Gaulois
4 décembre 1920


Extrait du journal

IL NOUS DIT SON IMPRESSION Montaigne dit de l'amitié qu'elle est le plus noble commerce qui puisse s'établir entre les hommes, et il proclame qu'il a tiré de ce sentiment les plus douces émotions et les plus grandes joies de sa vie. Que j'aime ce langage Nulle passion ne nous fera jamais oublier ces affections qui ne naissent guère que dans la jeunesse du cour bt l'emplissent de « cette chaleur générale et universelle, tempérée, 'au demeurant, et égale » dont parle l'auteur des .Essais et a laquelle il reconnaît assez de .puissance pour accompagner un homme au long de sa carrière et le réeonforter de toute Deine et déboire » 1 (Votre aîné die quelques années, et parant la langue la mieux faite pour nous exalter, M. Barrès, sut nous inspirer, à nous autres enfants de la défaite, cette sorte d'entraînement 'et de confiance chaleureuse. Il nous donnà le plaisir le plus délicat qu'on puisse éprouver à vingt ans, qui est d'aimer celui que nous admirons. Et nous sommes beaucoup à être restés fidèles travers les ans à cet enthousiasme juvéhil....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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