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Le Gaulois, 12 novembre 1880

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Le Gaulois
12 novembre 1880


Extrait du journal

l'un de ses aïeux, le président, d'Ormes son, pour lui recommander un courtisan engagé dans un procès au parlement. Le procès vint à son lieure, et le cour tisan fut bel et bien condamné. A quelque temps ;de là, le roi ayant vu M. d'Ormesson à Versailles : Vous avez donc, lui dit-il, fait per dre sa cause à mon protégé ? —: Oui, sire, répondit le président. Elle n'était pas soutenable. Je m'en étais douté, reprit le roi. Si vous n'avez pas répondu à ma sollicita tion, vous avez répondu à mon attente. De nos jours, quand on ne répond pas aux sollicitations des puissants, on est révoqué. Le progrès, mes amis, le progrès !...

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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