Extrait du journal

M' Labori n'a jamais reçu de réponse à cette dépêche qui parvint à Guillaume Il à Strasbourg, quand il était à table. Cependant si l'empereur n'adressa pas de réponse à l'avocat,, il fit dire au gouvernement français, par un de ses représentants, qu'il regrettait de ne pouvoir lui répondre, mais que son gouvernement s'était déjà expliqué à cet égard, puisque le 2i janvier 1898, devant la commission du Reichstag, M. de Bûlow s'était exprimé en ces termes « Je déclare de la façon la plus formelle qu'entre V ex-capitaine français Dreyfus, actuellement détenu à Vile du Diable, et n'importe quels organes allemands, il n'a jamais exïsté de relations ni de liaisons de quelque nature qu'elles soient. » L'empereur, ajouta en termes courtoisement aimables son envoyé, considère que toute nouvelle intervention privée serait inadmissible, puisque les déclarations officielles n'ont pas trouvé crédit....