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Le Matin, 16 février 1911

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Le Matin
16 février 1911


Extrait du journal

A trois heures de l'après-midi, le secré-, taire des charbonniers du Havre ,franchissait. la 'porte de la prison, au bras de son père. Il était très paie. un peu tremblant; ses vêtements Jloltaient' sur lui et ses yeux; déshabitués de la grande liïmière du jour, papillotaient violemment. Il. eut. un moment de grande émotion, presque de défaillance. Aux gens empressés autour de lui, il dit Ça va mieux Ça va bien mieux Je suis content, très content. Je me'sens mainI tenant d'aplomb comme un papillon; mais il me manque encore quelque chose. Quoi donc ? interrogeaient tous. Des bretelles, répondit-il simplement mon pantalon est maintenant beaucoup trop Et le fait est qu'il devait le tenir à deux mains pour qu'il ne chût point sur ses souAprès une courte halte dans une maison amie, Durand, prenait à 4 heures le train: 'Ju Havre, où il arrivait à six heures. Une foule énorme t'attendait à la gare. Elle fit à Durand et à M. Paul Meunier,- qui l'accompagnait, une indescriptible ovation....

À propos

Lancé en 1883 sur le modèle du quotidien britannique le Morning News, Le Matin se revendiquait être un journal novateur, « à l’américaine ». Son directeur Alfred Edwards entendait donner « priorité à la nouvelle sur l’éditorial, à l’écho sur la chronique, au reportage sur le commentaire ».

 
 
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