Extrait du journal

dol, pour défendre l'ordre, a enduré l'injustice suprême. C'était un soldat, le plus beau soldat. Il était de ces troupes infatigables qui défendent la cité, qui ne connaissent ni la gloire magnifique des victoires, ni l'orgueil des combats, ni la rêverie des grandes agitations patriotiques. Il ne savait que te nir, sous les briques, les pierres, la boue du ruisseau, les armes de l'ombre. Il servait à son obscure place. Il soutenait, il gardait, il maintenait. Il est mort après quinze mots de souffrances, a la suite des blessures reçues au cours d'un service d'ordre ; dans la foi en Dieu, le .dévouement a sa patrieet l'ardent amour de son métier de soldat... Quelle ,epitaphe est plus glorieuse que le modeste-et viril faire-part qu'une famille en deuil et ^d'humbles amis ont tracé, dans leur résignation, à la-mémoire d'un fils de France ? TESTIS....