Extrait du journal

— Je vous donne trois jours pour faire vo ire devoir... — Et si je refuse t — vous ne refuserez pas, mon père... Marignan répéta, sombre : — Et si je refusé t — Je me tue l V. — « LIS ! JE LE VEUX I n Trois jours pour réhabiliter Charlotte. Trois jours pour accomplir, eniin, le devoir li longtemps, si criminellement diitéré !... — Et si je refuse, il se tuera i Oui, oui, il se tuera 1 Ce lut la phrase qui lui revint, à toutes les minutes de la première nuit, lorsqu'il se re trouva seul. Son fils le lui avait dit : la mesure était comble, le dénouement approchait. Le matin, quand 11 sortit de sa chambre, brisé par une nuit sans sommeil, il s’informa auprès du domestique de ce que faisait Gau thier. Le jeune homme était sorti sans dire où U sc rendait. Marignan l’attendit. Il n’avait ancun projet. 11 essayait de penser, de réfléchir et n’y par venait pas. Des bourdonnements confus lui emplissaient le cerveau. il se débattait contre eux, dans une lutte énervante, en essayant de se reprendre, puis, vaincu, tentait de s’endormir pour trouver un Peu do repos. , „ , Vers midi, on lui remit une lettre de Gau thier. « Vous ne me reverrez que dans trois jours, ** vous avez fait votre devoir... et comme il est bon que vous sachiez où je suis, j ai etc...