Extrait du journal

— 11 est de fait que c’est étourdissant ! ! — appuya Martel. — J’aurais passé vingt-quatre heures auprès de madame, en chemin de fer ou n’importe où, sans me douter que je la con naissais... — si je n’ai pas oublié le métier, tant mieux! —répliqua vivement Aimée Joubcrt en serrant les mains des deux hommes. — Nous en aurons besoin... — Vous êtes au courant de l’affaire ? — de manda Jodelet. — Oui, et s’il me manque quelques détails je compte sur vous pour me les donner... — M’ap portez-vous le relevé des noms des voyageurs qui, le lendemain du crime, ont quitté les hô tels qu’ils habitaient ? — Nous avons été avertis un peu tard et le travail n’esr. point terminé. Aimée Joubert fronça le sourcil. Jodelet reprit vivement : — Tous les hôtels n’ont pas été visités... il y avait impossibilité matérielle... et je vous apporte ce qui a été fait hier de sept heures à minuit. — Combien d’arrondissements ? — Huit... — Avant ce soir, le relevé des vingt sera dans vos mains. —11 ne faudra point négliger les hôtels de l’ancienne banlieue. — On ne négligera rien. — J’attendrai la suite que je vous prierai de m’apporter ce soir, à dix heures, ici. — Comptez sur moi... — Nous ne commencerons aucune recherche avant que j’aie le travail complet... c’est lui qui doit me guider... — Maintenant j’ai besoin de quelques renseignements sérieux , et j’espère que vous pourrez me les donner. — De quoi s’agit-il, dit Jodelet? — Avons-nous en ce moment bon nombre de récidivistes, au dép§t, à Mazas et à la Ro quette ?... *...