Extrait du journal

paraissait être le fond de sa nature, il dit en portant la main à son front : — présent, mon juge... Arthur Viguier le toisa des pieds à la tête ; puis, immédiatement il lui demanda : — Est-ce vous oui vous ôtes aperçu le pre mier du crime ? — oui, mbnslcur le juge. — comment cela ? Dites tout co que vous — Dame ! on se fatiguait, au service de M. le duc. Des fois, il fallait veiller tard à l’atten dre. Alors, quand on avait la chance do s’éten dre dans ses draps, on eu profitait et l’on dormait ferme. Hier au soir, M. le duc est rentré vers onze heures... Mais comme ses apprêts pour la nuit n’en finissaient plus, il était bien près d’une heure quand j’ai pu me mettre au lit. — Où couchez-vous ? — Dans une pièce attenante au cabinet de toilette de M. le duc. — Comment avez-vous été réveillé ? — comme je le disais à monsieur le juge, je dormais à poings fermés, quand j’ai cru entendre un grand cri. j’ai été aussitôt dressé sur mon séant, croyant avoir rêvé ; mais un second cri ayant été poussé, je me suis précipité sans môme me vêtir tout à fait. Mon malheureux maître était blanc comme un cierge avec les yeux démesurément ou verts... ' il semblait étouffer et avait les mains cris pées sur sa poitrine. — Vite, Gustave, qu’il m’a dit, courez chez le docteur Barrère, je suis blessé à mort, ne perdez pas une minute .. Et comme je criais : — Ah i mon maître, mon bon maître, je peux pas vous laisser ainsi... Il m’a dit brusquement ; — Obéissez !......