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Le Petit Marseillais, 22 mars 1894

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Le Petit Marseillais
22 mars 1894


Extrait du journal

L’équipage de la supérieure so irouvail à présent au bas du perron et le laquais restait debout prés de la portière qu’il tenait ouverte, Sœur Félicité et Mario passèrent sur le perron, dont elles descendirent lentement les degrés. — Merci, Monsieur... dit la religieuse au valet. Et elle mit la main sur le mon tant, do la portière pour la maintenir ouverte sans Vaille du domestique ; celle manœuvre avait pour but de lut faire comprendre que ses services ôtaient munies et qu’on souhai tait qu’il s’éloignât Il comprit... salua et se relira — Ma mignonne, qu’as-tu donc? dit alors la supérieure à Marie il s’est passé quelque chose, tout à l’heure, qui t’a bou leversée... — Oui !... répondit la fillette, oui ! Quand t’ai vu l’homme qui a parlé à ma mère I — Pourquoi ?... Est-ce que lu sais... qui il est? — Non! — Alors... je ne m’explique pas... Miette poursuivit, à voix basse . — D’abord je me suis dit. « C’est lui... le... mari de... ma mère! » Et puis... — Et puis? Petite Fifi, épouvantée reprit t Reproduction interdit»...

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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