PRÉCÉDENT

Le Petit Marseillais, 28 avril 1890

SUIVANT

URL invalide

Le Petit Marseillais
28 avril 1890


Extrait du journal

Le Neic-York Herald annonce que son correspondant berlinois est allé à Friedrichsruhe pour demander au prince de Bismarck son opinion sur les manifestations ouvrières qui se préparent en Allemagne comme ailleurs. Voici, d'après une dépêche de Paris, le compte rendu résumé de cette entrevue : Si j'étais encore ministre de la Couronne, aurait dit M. de Bismarck, je m’abstiendrais de toute intervention. Je laisserais les choses suivre leurs cours naturel, tout en observant les événements. S’il se commettait des actes contraires à la loi, je les réprimerais, mais je serais indiilérenl pour tout le reste. Si les ouvriers choisissaient un jour pour s’amuser et faire des processions, je n’entreprendrais rien pour les en empêcher. Une répression préventive est souvent la seule raison des émeutes. 11 arrive parfois qu’en bloquant une rue pleine de monde on fait plus de mal que Von ne voudrait. 11 vaut mieux avoir l’œil à tout et se conienter de maintenir partout la libre circulation, il faut, en pareille circonstance, attendre avec calme les événements et éviter aussi bien les mena...

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

En savoir plus
Données de classification
  • karl marx
  • hector pessard
  • guillaume ii
  • france
  • marseille
  • allemagne
  • paris
  • bismarck
  • friedrichsruhe
  • cré
  • galicie
  • europe
  • jérusalem
  • journal officiel
  • bats