Extrait du journal

— Et, dès que ce sera fait, vous pourrez aussitôt transporter... — La femme ?...Tu peux croire que ça ne va pas traîner. Elle criait déjà dans l’escalier : — Sophie! De la chambre bleue où, maintenant, clic apportait son ouvrage et où elle ravaudait,du matin au soir, en bavardant avec le petit Paulot et en tenant compagnie à la malade, la vieille fille répondit de sa voix au timbre resté doux et clair : — Je suis Ici ; qu’est-ce que tu veux ? — viens. J’ai à te parler. Emilienno était déjà dans le couloir, à la porte de la chambre. — Eh bien, fit Sophie sans se déranger de son travail, qu’as-tu à me dire? — Viens donc, Je n’ai pas besoin que d’au tres nous entendent. La vieille fille la regarda toute surprise. — On y va... puisque c’est encore des mys tères. Emilienno l’avait précédée dans la chambre du fond. Uu vrai capharnaüm, cette pièce assez vaste 3ul s’ouvrait par deux fenêtres sur une cour •écurie. .... On y entassait depuis bien longtemps déjà toutes les guenilles hors d’usage de cette mai son en loques. Il y en avait partout, jusque sur le lit, dont on avait enlevé les rideaux et qui disparaissait sous un amas de choses Innommables. — Appelle la bonne , fit Emiliennc, pour qu’on mette cette chambre en état. — En état de quoi ? — De loger quelqu’un. — Tu veux mettre Ici la dame qui va venir ! — je ne suis pas folle. Elle ira dans la cham bre bleue, la daine de Toulon. — Alors... c’est pour... — Oui... pour l’autre. Pas besoin de faire des yeux terrifiés. Elle sera très bien Ici, avec son iwtit...