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Le Petit Parisien, 28 octobre 1920

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Le Petit Parisien
28 octobre 1920


Extrait du journal

Ce n'est pas, croyons-nous, avant quarante-huit heure, au plus tôt, que l'on pourra être fixe sur les décisions qui seront prises par le gouvernement français. Cependant nous pouvons, dès aujourd'hui, dire que la question a deux aspects le point de vue J'ait et le point de vue droit. Au point de vue fait, l'abandon, même eur un seul paragraphe, du traité de Ver-aille, par un des alliés entraîne la chute rie ce paragraphe pour tous les autres, même si ceux-ci étaient déterminés à le maintenir. Les alliés se trouvent dana la nécessité d'imiter l'Angleterre, s'ils ne veulent pas que leur commerce soit évincé "d'Allemagne par le commerce britannique, et que leur flotte royienne à vide des ports allemands, tandis que les navires anglais de marchandises germaniques. Les sanctions économiques du traité de qui sont pour ainsi dire les seules que, au moment ele la signature du traité, nos alliés anglais et américains aient vculu envisager car on sait quelle répugnance ils ont toujours montrée pour les sanctions militaires se voient ainsi presque entièrement éliminées du pacte, et l'Allemagne pourrait bientôt violer celui-ci sans courir le moindre risque'...

À propos

Le Petit Parisien est un grand quotidien français, publié entre 1876 et 1944. Il était l’un des principaux journaux sous la Troisième République.

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